02 avril 2007


Musique

Juste ceci : lorsque les petits matins sont faciles, qu’ils ne demandent pas l’aide tonique des Tokyo Police Club ou des Klaxons, lorsqu’au contraire un peu de douceur s’avère bienvenue,
AaRON prend presque tout seul le chemin de mon autoradio. Quelque part entre les Tindersticks et Sophia, des mélodies calmes aux claviers omniprésents, jamais une note plus haute que l’autre : l’écouter en public vous fera immanquablement passer pour un triste sire. Là vous aurez beau argumenter, dire que, certes, ce n’est pas Philippe Lavil, mais que c’est simplement un brin mélancolique au même titre que ce roman de Philippe Claudel, ‘Les âmes grises’. Rien n’y fera : cette voix souple et grave, cette manière audible de reprendre son souffle entre deux couplets et ces textes aux sujets tristounets auront raison de votre défense. Qu’importe, vous vous le repasserez en boucle, parfois au casque : juste la voix, la musique et vous.

Aaron : Articifial Animals Riding on Neverland

Aucun commentaire: