11 janvier 2008

Mercredi matin

Départ quelques minutes avant 8h. Les infos à la radio m'apprennent que, finalement, les sondages se sont plantés et que Hillary s'en tire bien. De son côté, Guy a remis au Roi une note exposant sa vision de l'avenir de notre pays. Suffit. Je zappe et l'auto-radio reprend la lecture du cd en cours.
New Pornographers : 'Go Places'. (Yes a heart should always go one step to far).
Les phares des voitures que je croise m'éblouissent. Il ne me semble pas que ça me gênait autant avant. Les constructeurs les ont-ils conçus plus puissants? Springsteen : 'Radio Nowhere'. Ou alors, ce sont mes yeux. Plus aussi vaillants. Déposer les filles à l'école. Un baiser de chacune avant l'ouverture des portes. Une fois sorties, elles ne se retournent jamais. Pas de dernier signe de la main. Est-ce qu'à leur âge, je le faisais pour mon père? J'attends quelques secondes. Ca va trop vite. Joan Osborne : 'One of us'. (What would you ask if you had just one question?).
C'est jour de marché et ça bouchone. Il fait encore trop sombre pour lire en attendant de pouvoir enclencher la première. Heureusement qu'il y a la musique. Encore un arrêt. Déposer les livres à plastifier et récupérer ceux laissés avant le congé.
White Stripes : 'Jolene'. Quelques kilomètres et on y est. Fermée pour travaux pendant des mois, une des quatre routes qui mène au village vient d'être rouverte. Ma préférée, sinueuse et arborée. J'arrive sur la place, la bib est toujours là, tout est allumé, la femme de ménage arrive tôt. Killers : 'Tranquilize'. (Always here, always on time). Précisément.

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