La bibliothèque est un lieu de passage
Suite à ceci donc, les plus attentifs d’entre vous auront remarqué que j’avais numéroté ce sympathique petit récit du 30 octobre. C’est donc qu’il y en avait –au minimum- un deuxième. Que voici.
Le cadre : la bibliothèque de Liège, la grande, la principale : Les Chiroux. Certains de nos confrères avaient noté l’étrange manège : un jeune homme, toujours le même, stationnait devant l’entrée du bâtiment durant d’assez longues périodes. Stationnait pédestrement j’entends. A intervalles réguliers, il faisait une courte incursion dans le hall d’entrée, jusqu’au présentoir à dépliants publicitaires. Il faisait mine d’y farfouiller quelques secondes, juste avant de s’éclipser prestement. Aussitôt une autre personne rentrait à sa suite et se dirigeait, elle aussi, droit vers le présentoir qui subissait le même sort farfouillesque. Au bout d’un temps, ils ont compris, nos confrères. Se sont précipités juste entre les deux personnes et ont découvert ce que la première avait laissé et ce que la seconde venait y chercher : un sachet d’une quelconque stupéfiante matière.
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9 commentaires:
Ah. Moi pendant une seconde, j'avais pensé qu'il s'agissait de bookcrossers débutants.
Mais en même temps, déposer des bouquins dans une bibliothèque...c'est con. :D
héhéhé, des 'bookcrossers débutants'...l'idée est belle...si je peux être trivial, ça me fait penser à 'comment reconnait-on un belge dans une partouze?'
Ca me rappelle ces lecteurs tellement épanouis par l'éducation permanente qui rentrent leurs polars en disant : "La lecture, c'est ma drogue" (prononcé avec l'accent du coin : "ma drauuuuuk".)
Et comme disait le slogan des années 80 : la drogue, c'est de la...
Ah oui... pour le Belge et la partouze, c'est le seul qui couche avec sa femme. C'est ça ?
c'est bien ça...
A mon tour...
A quoi reconnaît-on un Belge en 2008?
C'est le dernier qui se croira encore belge quand les Flamands seront partis avec la caisse.
Comme quoi les bibliothèques peuvent encore soutenir l'économie souterraine.
héhéhé...je ne voyais pas ça comme ça...mais sans doute ne vois-je pas assez le bon côté des choses...Ceci dit, si les bibliothèques peuvent effectivement 'soutenir' ce genre d'activités, ce ne pas les cas des bibliothécaires, puisque nos confrères ont vite fait de mettre un terme au trafic...aaaaahhhh, les biblios, qu'est-ce peut être rabat-joie!
Pourtant, il y a pas mal de bibliothécaires abonnés à la bouteille ou aux anti-dépresseurs.
Alors, pour changer, une petite dose de pou-poudre, ça leur ferait peut-être du bien.
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