12 mars 2007

Incomplet

J’ai bien vu que tu étais déçue. Un livre entièrement consacré aux ‘institutions spécialisées pour adolescents handicapés’, je n’avais pas. Par contre, le catalogue m’a sorti plusieurs références sur les handicapés, sur les instituts d’éducation spécialisés, sur les ados –en veux-tu, en voilà !- et même sur les adolescents handicapés. Mais non, définitivement non, à la bibliothèque du village, il n’y avait aucun bouquin dans lequel tu aurais pu trouver ton travail de fin d’étude déjà réalisé et prêt à être recopié. Pardon : aménagé pour qu’il paraisse de ta plume. Prendre le temps de compulser toutes les références que je t’ai soumises, et d’en tirer la ‘substantifique moelle’ était visiblement au-dessus de tes forces. Tu aurais pourtant pu en tirer quelque chose de réellement original. Et, pour peu que tu aies bien fait ton boulot, tu m’en aurais fait une copie, et la bibliothèque du village de voguer gaiement vers l’exhaustivité !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah oui, classique, le regard accusateur et culpabilisant du lecteur déçu, n'est-ce pas ?

De mon côté, j'affronte régulièrement ceux qui recherchent le résumé d'une oeuvre et son analyse sur internet. Parfois même d'oeuvres très courtes... Ils préfèrent largement passer trois fois deux heures sur google à ne rien trouver que de lire une nouvelle de vingt pages...

Enfin...

nescio a dit…

Accusateur certainement, mais culpabilisant : niet! J'ai estimé avoir plus que correctement répondu à sa question. Effaré par sa fadeur (oooohhhh, je vais devoir faire ça moi-même alors?) oui. Quant aux résumé de livres : c'est aussi un grand classique...Un confrère m'a raconté que, ne disposant pas du résumé que le lecteur désirait, celui-ci lui a demandé pour quand il pourrait le faire!