07 novembre 2006


Trois jours


Cette semaine de Toussaint fut l'occasion de prendre quelque congé : la commune nous octroyant généreusement trois jours, j'ai complété en puisant dans le pot de mes heures de récup' généralement irrécupérables. Des trois jours officiels, je suis royalement passé à quatre et demi. Peinture murale et taxi pour les enfants, ce ne fut néanmoins pas de tout repos. Rien à côté de ce qui m'attendait à mon retour pourtant.

Que ce soit pour cause de maladie ou pour des congés légaux, la fermeture de la bib et/ou mon absence se paie à chaque fois après. Et devinez le nom de l'unique débiteur. Le courrier s'est accumulé -comme si le facteur s'en était donné à coeur joie : la vengeance d'un fonctionnaire envers un autre qu'il estime plus chanceux parce que en congé- et les livres rentrés lors de la dernière séance de prêt n'en ont pas profité pour regagner leur place tout seuls. Jamais ils ne feraient un effort ceux-là. Je compte bien leur régler leur compte dans un prochain billet.

A chaque fois, ce 'retard' à rattraper me prend de quelques heures à quelques jours selon le durée de mon absence et l'humeur vengeresse du postier. Et pendant ce temps-là, les lecteurs ne s'arrêtent pas à votre porte : ils entrent avec leurs bouquins à rendre et leurs nouvelles demandes. En très peu de temps, le courage que vous aviez rassemblé pendant vos jours de repos s'envole, transformé en une rage impuissante et perpétuellement ressassée : il arrive quand ce nouveau collègue?

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