Déformation professionnelle
En repos forcé pour quelques jours. Une caisse trop mal soulevée ou de trop tout simplement. Ou trop de tout, simplement.
En repos forcé pour quelques jours. Une caisse trop mal soulevée ou de trop tout simplement. Ou trop de tout, simplement.
Vous ne me manquez pas, les lecteurs. J’avoue cette fin d’année scolaire assez longue. Encore trois semaines de boulot et je ne vous verrai plus pendant presque un mois. Ca va me faire du bien.
Je sais que, malgré tout, je ne pourrai m’empêcher de lire les recensions de nouveaux livres et de ma balader à la librairie, à l’affût d’un titre inconnu. Je me dirai ‘tiens, voilà qui va intéresser untel’ ou ‘dju, le voilà le bouquin de biologie qui aurait pu m’aider l’autre jour’ et puis, je prendrai note des références pour une future commande.
Parfois, lorsque je me promène en ville et que l’un ou l’autre me reconnaît, je ne peux m’empêcher de penser que pour vous, je suis toujours le biblio. Identifié, étiqueté, catalogué. Je ne suis pas un inconnu accompagné de sa femme, en train de boire un verre à une terrasse. Je suis le biblio, (encore) occupé à boire l’apéro avec sa femme à une terrasse de la Grand’Place. Mais en fait, ça ne tient pas qu’à vous, c’est aussi moi qui ne peux m’en empêcher. Qu’importe les circonstances, les lieux et les personnes : il est bien rare que, dans un petit coin de mon cerveau, quelques neurones ne prennent un malin plaisir à me rappeler qui je suis. Ce foutu bibliothécaire. Ce rôle que je ne devrais endosser que cinq jours par semaine, entre 8h.30 et 18h.30 selon les horaires, et si j’arrivais tout simplement à baisser complètement le volet.
Je sais que, malgré tout, je ne pourrai m’empêcher de lire les recensions de nouveaux livres et de ma balader à la librairie, à l’affût d’un titre inconnu. Je me dirai ‘tiens, voilà qui va intéresser untel’ ou ‘dju, le voilà le bouquin de biologie qui aurait pu m’aider l’autre jour’ et puis, je prendrai note des références pour une future commande.
Parfois, lorsque je me promène en ville et que l’un ou l’autre me reconnaît, je ne peux m’empêcher de penser que pour vous, je suis toujours le biblio. Identifié, étiqueté, catalogué. Je ne suis pas un inconnu accompagné de sa femme, en train de boire un verre à une terrasse. Je suis le biblio, (encore) occupé à boire l’apéro avec sa femme à une terrasse de la Grand’Place. Mais en fait, ça ne tient pas qu’à vous, c’est aussi moi qui ne peux m’en empêcher. Qu’importe les circonstances, les lieux et les personnes : il est bien rare que, dans un petit coin de mon cerveau, quelques neurones ne prennent un malin plaisir à me rappeler qui je suis. Ce foutu bibliothécaire. Ce rôle que je ne devrais endosser que cinq jours par semaine, entre 8h.30 et 18h.30 selon les horaires, et si j’arrivais tout simplement à baisser complètement le volet.
3 commentaires:
Comment ?
Même devant une bonne bière bien fraîche, sur une terrasse, tu es toujours biblothécaire ? Pas étonnant que le "plein-le-dos" te cloue au divan ...
héhé, je connais bien ça puisque j'habite tout près de "ma" bib... et c'est vrai que certains me reconnaissent, mais d'autres... non.
Lorsqu'ils m'aperçoivent, je peux voir une petite lueur dans leurs yeux "voyons voyons, je la connais, mais c'est qui ? la vendeuse du Franprix ? non. L'instit de mon gamin ? non. La voisine du 5ème ? non. Ah bin chais pas."
et ils détournent soigneusement le regard...
Faut dire que je vis dans une grande ville ou personne ne connait plus personne, même pas son voisin du dessous...
En vacances à Chartres, il m'est quand même arrivé (une fois)de me trouver nez à nez avec un grand dadais casqueté et encapuché hyper casse bonbon (pour parler "soft") et qu'il me fasse de grands sourires "comment vous allez ? Ca alors ! "
Le pire c'est qu'il avait l'air content de me voir (moi beaucoup moins) alors qu'une semaine plus tôt nous le sortions de la bib, lui et ses petits copains apprentis-délinquants...
Ce jour là est à marquer d'une pierre blanche (et ça ne se produit VRAIMENT pas souvent !!!)
amitiés bibliothecairesques
nekita
C'est vrai que parfois on rencontre des regards interrogateurs : ils ne nous reconnaissent pas parce que nous sommes 'hors-cadre'. Avec un comptoir devant nous et quelques bouquins en main, ça irait toute de suite mieux...
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