27 mars 2009

La tache brune, en haut à gauche


Dans cette bible des bonnes manières datée de 1915 et découverte parmi un récent arrivage de dons, un intéressant chapitre intitulé 'Devoirs envers les choses'. Tout un programme. Premier paragraphe, les livres :

"Le livre est le porte-parole qui établit entre deux inconnus, l'auteur et le lecteur, un échange de pensées. A ce titre il mérite politesse et considération. Ne le maltraitez donc point, le déchirez pas, ne l'abimez pas; gardez-vous de déshonorer ses marges en le coupant sans précaution, de vous servir de lui pour éteindre votre bougie le maculant ainsi d'affreuses taches de graisse, de tourner ses feuillets, -oh! cela est horrible- en mouillant de salive le bout de l'un de vos doigts, de l'ouvrir violemment sans souci de rompre les fils qui l'assemblent, de corner le coin de la page où vous vous êtes arrêté au lieu d'y placer un signet. Respecter le vêtement du livre car c'est souvent celui d'un ami, et, autant que cela vous paraît possible, assurez sa conservation en le faisant cartonner ou relier. Que dirais-je des livres prêtés! Rien de plus malhonnête que de les perdre ou de les rendre dans un état lamentable."

Dans un constant souci de perfection, j'avais rapatrié l'ouvrage chez moi. Quelques leçons de savoir-vivre ne sauraient me faire de mal. En toute logique, je l'avais déposé sur le bureau, à côté d'autres lectures en attente. Le félin malade du cerveau qui squatte mon habitation passa par là. Parmi tous ces bouquins, sur lequel croyez-vous soulagea-t-il son estomac, trop plein sans doute d'un repas avalé à la hâte?

20 mars 2009

Tout doucement, ça se précise





Depuis presque un mois, les demandes se succèdent. Une biographie d'un 'Juste'. Lequel? Ce serait à nous de le déterminer, évidemment. Faudrait pas qu'ils se fatiguent non plus. Personnellement, à chaque fois, je prends un malin plaisir à proposer Oscar. Celui-là même qu' il y a quelques années, Steven fit revivre sous les traits du grand Liam. Mais bon, à chaque fois que je propose le nom, le demandeur me répond : 'c'est déjà pris'. J'entends bien, mais alors, à eux de me soumettre un autre nom, non?

Celle-ci, la quinzaine vraiment sûre d'elle, me demande tout de go une bio de Yad Vashem. Suffisait d'y penser. Nul doute que l'institut chargé de la mémoire des 'Justes' porte le nom de l'un d'entre eux. Le plus illustre même. D'ailleurs, quand elle a posé la question à sa prof, celle-ci n'a pas démenti.

L'ignorance et la biestrèye gagnent du terrain. Et j'ai de plus en plus de mal à l'encaisser. La voie se dégage pour Dieudonné et Benoît. J'aurais bien envie de citer Renaud tiens. Vous savez, cette chanson qui commençait par 'Je voudrais que mes chansons soient des caresses ou bien des poings dans la la gueule...'